Si on attend encore de savoir s’il réalisera ou non le prochain Barbarella produit et mené par Sydney Sweeney, Edgar Wright est assurément attaché à la réalisation d’un autre remake d’un autre film de science-fiction culte : Running Man. Le film original, tiré du roman éponyme de Stephen King (publié sous son pseudonyme Richard Bachman) et réalisé par Paul Michael Glaser, est sorti en 1987 avec Arnold Schwarzenegger en tête d’affiche.
L’histoire se déroule dans un futur dystopique dans lequel les États-Unis sont entrés en dictature. Ben Richards, un policier qui a désobéi aux ordres en refusant de tirer sur des manifestants, se retrouve malgré lui dans une émission diffusée en direct, durant laquelle il doit échapper à des hordes de tueurs lancés à ses trousses en échange de l’annulation de sa peine s’il reste en vie.
Running Man n’avait pas reçu un accueil des plus chaleureux à sa sortie, mais a depuis été un peu réhabilité. À l’époque, Schwarzenegger s’était déjà fait un nom avec Conan, Terminator et Predator, mais il n’est pas rare que Running Man soit cité parmi ses rôles les plus cultes, même si l’acteur reconnait volontiers qu’il ne s’agissait pas d’un chef-d’œuvre.

RUNNING MAN, CULTE MAIS…
En pleine promotion de la saison 2 de Fubar qui est arrivée sur Netflix, le Chêne autrichien s’est entretenu avec CBR et a is quelques regrets concernant Running Man, en particulier l’aspect technique et visuel du film :
« J’adore l’idée qu’ils fassent une suite ou un remake de Running Man. Je pense que ça aurait été génial si on avait été mieux préparés, si on avait eu plus d’argent pour ce film, si on avait eu les effets visuels et la technologie qu’on a aujourd’hui, et toutes ces choses que j’ai souhaitées après que le film soit sorti. J’ai eu l’impression qu’il aurait pu être meilleur.
C’était super, mais ça aurait pu être mieux, et je pense qu’ils ont une belle opportunité maintenant avec le nouveau Running Man de faire les choses mieux. Et j’espère, pour eux et pour moi, qu’ils réussiront. »

Le film de 1987 avait bénéficié d’un budget de 27 millions de dollars (hors inflation), et n’a pas été aidé par sa direction artistique kitschissime (en particulier les costumes « futuristes »), son protagoniste exagérément fort et héroïque, sa réalisation très générique et surtout son scénario simplifié par rapport à l’œuvre pus complexe de King. Sans oublier la plainte du réalisateur français Yves Boisset pour plagiat de son long-métrage d’anticipation, Le Prix du Danger avec Gérard Lanvin, sorti en 1983.
Le remake aura donc le champ libre pour se réapproprier l’histoire et l’univers. C’est Glen Powell (Twisters, Tout sauf toi) qui jouera le rôle principal, tandis qu’Edgar Wright a déjà annoncé que son adaptation sera plus proche du roman de King que du film de Glaser.
Exit donc l’ex-noble policier bodybuildé, le Ben Richards de Powell se portera lui-même volontaire pour participer au jeu étant donné que chaque heure survécu fait gagner de l’argent à sa famille, et n’aura pas vraiment les compétences d’un action man.
Le reste du (gros) casting comprend Colman Domingo, Katy O’Brian, Michael Cera, Josh Brolin, William H. Macy, Lee Pace, David Zayas ou encore Emilia Jones. Running Man est attendu dans les cinémas français le 5 novembre 2025.
J’ai jamais vraiment compris pourquoi avoir appelé ce film Running Man, car hormis les noms des persos et le concept des jeux télé, ça n’a strictement rien à voir avec le livre de King.
Running Man ne fait pas partie des meilleurs films d’Arnold Schwarzenegger. Ses meilleurs films étant Conan le Barbare, Terminator, Predator, Jumeaux, Total Recall, Un Flic à la maternelle, Terminator 2, Last Action Hero, True Lies.
Cependant, Running Man était le genre de films et de rôles qui lui étaient taillés sur mesure à l’époque (Le Contrat, Commando, Double Détente). Malgré son côté kitsch, Running Man reflète assez bien les années 80, le reaganisme, la société de consommation et la société-spectacle. Certes, les effets visuels, les costumes ont bien vieilli mais Running Man avait sa place dans les vidéo-clubs et était régulièrement diffusé à la télé.
En tout cas, il est évident que depuis le public jusqu’aux producteurs, personne ne voyait Arnold Schwarzenegger jouer Valmont dans Les Liaisons Dangereuses !
Mais surtout ca n’a rien a voir avec le budget. La bouse n’a tout simplement rien à voir avec le livre de base (et est en effet moins loin du film français).
Même à l’époque ils auraient pu faire une adaptation 420000 fois plus fidèle avec bien moins de budget…
Il a tellement raison, les mechants sont assez rondouillard avec un peu trop de led accroché de partout on dirait un arbre de noël qui fait du hockey lol J’ai vraiment hate de voir ce que ca va donner en 2025